Exposition & Evénement
Des expositions et des installations pour questionner les modes de concevoir et de construire.
Terre de Bâtisseuses
Exposition itinérante sur les professionnelles de la construction en terre 2020-2025
Aux Grands Ateliers de Villefontaine (juillet 2022)au lieu desterres, Bègles (septembre 2022- janvier 2023), à la Cité Audacieuse à Paris (juin-juillet 2023) à l'écocentre Pierre et Terre dans le Gers ( octobre 2023), au centre de formation Ecobatys (juin 2024) et à la Maison de la Consommation et de l'Environnement à Rennes (juillet 2024) , au festizome en Haute Garonne en août 2024, dans Les landes (septembre - octobre 2024) aux 9èmes assises nationales de la construction en terre crue à Marseille (novembre 2024), à la maison de l'architecture de Grenoble (décembre -janvier 2024)
L’exposition Terre de Bâtisseuses promeut une autre manière de construire via la construction en terre crue, en mettant en avant la présence des femmes dans ce domaine. Elle présente des éventails de vies, de nationalités, d’âges et de pratiques liées à la terre crue. Ce sont des récits et des entretiens de femmes qui pensent, créent et construisent de nouvelles manières d’habiter la Terre, de manière durable, sociale et collective. Leur regard neuf sur la production du bâti est empreint d’humanité, d’écologie et d’une pensée nouvelle pour notre société.
Dans la construction en terre, les femmes sont représentées de manières significatives à travers les différents corps de métier du bâtiment.
Grâce à cette exposition itinérante, nous souhaitons sensibiliser chacun.e aux pratiques de la terre crue, questionner la place de chacun.e dans la chaine de construction, la hiérarchie des métiers ainsi que la place du genre dans l’approche constructive.
Construire en Terre : Une opportunité, un geste, une nécessité ? Une identité
Exposition sur l'identité des professionnel.le.s de la terre lors des 8èmes assises nationales de la construction en terre crue, en juillet 2022 à Sevran
Cette exposition laisse la parole aux acteurs qui construisent la filière terre aujourd'hui, ceux qui apprivoisent la terre depuis peu ou tant d'années. Au-delà d'un travail avec les mains pour comprendre ce que la terre nous transmet, c'est écouter l'histoire de ceux qui ont fait cette rencontre aussi.
A travers les portraits de professionnel.le.s interviewés lors de l'année 2020, l'écosystème de la filière ap-parait. Ces hommes et ces femmes exerçant différentes professions ont tous un lien en commun : la terre matière et matériau.
Les professionnelle.s interviewé.e.s, révelent aussi des réflexions liées à l'étape d'un parcours ; au début
avec des reves ou tout est encore possible; apres de nombreuses annees d'experences, avec une vision précise de ce qu'ils ont mis en place et de leur trajectoire à venir ; en fin de carrière après un parcours riche d'expériences. de bifurcations. et de réalisations.
C'est la rencontre de gens passionnés, portés par la vie, d'où émanent une énergie, peu importe leur âge, leur genre, et les difficultés qu'ils et elles rencontrent.
L'approche est celle de la terre. A chaque coin de rue, sur chaque site, on trouve une terre différente qui nous invite à penser différemment, qui nous invite à improviser et à faire avec ce qu'il y a sous nos pieds.
Celles et ceux qui travaillent la terre, sont comme la terre elle-meme : uniques.
Why do you walk
on a straight line ?
Installation urbaine, invitant à la rencontre, réalisée au Luxembourg, en 2007, capitale Européenne de la culture
Luxembourg, ville du mouvement, avec deux fois plus de travailleurs que d'habitants, où 170 nationalités sont représentées. De quelles manières les gens se croisent ? Interagissent-ils ensemble ou suivent-ils des mouvements parallèles ?
Face à ce questionnement, une installation urbaine est proposée.
Passage souterrain gigantesque sous une station de bus : raccourci pour les uns, arrêt ponctuel pour certains, et temps créatif pour d’autres. A certaines heures de la journée, l’espace se transforme et danse. En passant trop vite, la rencontre ne se fera pas. Cette installation questionne l’usager sur sa pratique de l’espace et l’invite à ralentir ou s’arrêter pour observer la richesse artistique de cet endroit délaissé. Cette installation nous questionne sur le chemin que nous parcourons quotidiennement, la ligne que nous cherchons à suivre, pour nous inviter à la rencontre des autres et de nous-même.